OUVRAGE HONORE D'UNE SOUSCRIPTION DU MINISTERE DES BEAUX-ARTS I LOUIS BAS HAUTBOIS SOLO DE L'OPERA & DE LA SOCIETE DES CONCERTS DU CONSERVATOIRE ££££££££ METHODE NOUVELLE DE HAUTBOIS THEORIQUE ET PRATIQUE Contenant des photographies explicatives de nombreux exercices, dcs legons melodiques et line description complete de la fabrication des anches La Methode cartonnee, net : PARIS ENOCH & C,E, EDITEURS DE MUSIOUE 27, Boulevard des Italiens LONDON : Enoch & Sons. - BRUNSWICK : Henry UtollTs Verlas. TABLE DES MATIERES Introduction ........ ^ , ; Du Hautbois.............. , Du choix de l'instrument.......... 4 Position de l'instrument.......... 6 Position des levres............ 7 Du son................ 3 De la respiration. .'.......... S Attaque du son......... ... 9 j»e l'articulation............. 9 De l'expression............ 10 Fabrication des anch.es........... ;i Description du mecanisme du hautbois...... 17 Tablature............... 18 Indication des doigtes......... 30 Exercices prelimin*ires avec explication des dosgus 31 G:sTimes et petites etudes faeries avec accompagnemenv de cor angiais . . . . ...... ij Etude pour preparer ia gamme chromatique .... 55 G-'.-.nmes majeures et mineuies dans toute l'etendue de l'instrument. . . . ...... -37 Intervalle*. ... . .... 40 Ktudes sur !es gatnraes majeures et miheures. ... 53 Doigtes des '.rilles et doigtes secondaires. . 6S Esercices et Stüdes sans accompagnement..... 71 Rc-sume des doigtes Iss plus difiiciles...... 103 P/e!»des............... ioö D.i cor anglais............. 109 Dix-huit etudes progressives avec aecompagnement de cor sngiais ... ... ..... 110 Sonate Trio de Haende: avec ia basse transcrite pour cor anglais...........* . . 149 INTRODUCTION Notre but, en ecrivant cette methode, est, tout en nous inspiran* des ouvrages deja existants, de rechercher ce qui manque pour la clarte et la comprehension si necessaires aux commtacants. Nous nous etforcerons de donner aux personnes qui n'ont pas la facilite d'avoir un professeur, le moyen d'apprendre seules; pour cela, on trouvera une tablature simplified avec une nomenclature des cles, et Une photographic de l'instrument donnant la denomination de chaque cle. Quand un doigte se presentera pour la premiere fois dans le courant de cet ouvrage, il sera indique en se rapportant a la photographic Nous donnons aussi dans cette methode, la maniere la plus simple pour fabriquer les anches, avec des photographies montrant toutes les phases de cette fabrication. Nous avons ecrit les accompagnements pour le cor anglais, de facon qu'ils puissent egalement servir d'etudes a l'eleve quand il jouera de cet instrument. DU HAUTBOIS Le hautbois derive de la Schlamey et du Pommer, instruments qui existaient au Moyen Age; mais il a surtout pour ancétre la Musette. II formait une famille de quatre individus qu'on nommait : le dessus, la haute-contre, la taille et la basse de hautbois.. Le hautbois apparut en France vers i5oo; á cette époque, il n'avait pas de clés. En [720, il n'avait encore que deux clés et six trous. Vers 1770, il eut six clés qui permettaient d'obtenir de dix-neuf a vingt demi-tons. Les perfectionnements relatifs á la sonorité, á la justesse et au mécanisme ne furent commences que vers i85o, pour les hautbois désignés actuellement sous les numéros 4 et 5. Le numero 6, que les professionnels ont définitivement adopté, et pour lequel cette methode est écrile, ne fut guěre joué avant i860. Actuellement, la famille du hautbois comprend : le hautbois en do que Ton joue couramment, le hautbois d'amour en la, le cor anglais en fa et le hautbois baryton en do, á l'octave grave du hautbois ordinaire. Le hautbois est un instrument dont l'etude exige beaucoup de soins. La plus grande difficulté reside dans I'embouchure á cause du peu de facilité qu'on a de se procurer du roseau múr á point et á cause aussi du travail assidu et délicat auquel il faut se livrer pour arriver á faire de bonnes anches. II faut aux lěvres du temps et de l'exercice pour acquérir de la force. Elles se fatiguent vite au debut et ne peuvent maintenir la pression nécessaire á la qualité du son. Tout cela peut décourager le commencant. Cependant, le hautbois peut étre joué par toute personne voulant se donner la peine de l'etudier; il n'exige pas ďaptitudes snéciales. # La note la plus grave du hautbois est Uj du IL ^ =i les liaisons entre ces notes ne sonc guěre possibles et, mcme avec des lěvres exceptionnelles, W et la plus aigue' est h nais á partir on n'obtient á ce registre que des sons aigres. II est done prudent, quand on ecrit pour cet instrument, de ne pas dépasser le Le hautbois est indispensable dans un orchestre. II réunit la douceur et la beauté des sons á la force et au timbre dominant; ce qui permet aux compositeurs de l'employer dans beaucoup de cas. Cependant il est preferable d'entendre le hautbois dans des phrases douces et mélodiaues. EEhHHH mHĚSSSSBItHKí DU CHOIX DE L'INSTRUMENT Le meilleur systéme de hautbois est le systéme Triébert, numero 6, qui est adopté au Conservatoire de Paris depuis 1882. On peut, avec ce systéme, exécuter tous les traits et trilies. Cependant, il convient ďy ajouter (pour les personnes ne faisant pas comme les profes-sionnels une étude journaliěre de leur instrument) une clé sur le corps du haut, donnant le si |? aux deux octaves, pour rendre plus faciles les trilies de la [>- si et de la íf- si q, et faciliter les notes aigues (1) (voir photographic de la clé de si \>, page 5) ct une double clé ďut grave, placée sur le corps du bas, pour étre touchée avec le pouce de la main droite, pour triller do et ré \; et si 'q- do if dans le grave. (Voir photographic de la double clé ďut grave, page 5.) Les meilleurs bois sont : 1'ébene, le palissandre et le buis. Toutefois, si ce dernier n'est pas prepare, c'est-á-dire tourné, et si les trous n'ont pas cté percés deux ou trois ans á 1'avance, il peut se déjeter et faire varier le cóne de la perce, ce qui empcche le mécanisme de manoeuvrer. Le palissandre est doux a jouer et a de suite un joli son. Mais ce bois étant trěs tendre, s'use beaucoup plus vite que les autres. L'ebene est trěs apprécié des instrumentistes professionnels á cause de la sécurité que donne ce bois dur. Les tampons collent moins facilement parcequ'il est moins résineux; la perce s'use moins vite. On obtient aussi de bons sons avec le bois de rose, la grenadille et le bois de violette. Mais en résumé c'est 1'éběne qui réunit le plus de qualités. II faut se procurer un hautbois descendant au si [; grave. Les hautbois ne descendant qu'au si § sont rarementďune justesse absolue, et en tous cas, ils ont un bien moins joli son, car plus un instrument est court, plus le son en est criard. Tous les facteurs d'instruments de musique ont reproduit les systěmes de hautbois. Trěs peu se sont attaches á en perfectionner la qualité de son et la justesse. II faut done que 1'élěve se renseigne avant ďacquérir un instrument, et surtout qu'il ne se laisse pas séduire par l'occasion. La perce du hautbois s'usant assez vite, les instruments d'occasion sont souvent uses et faux, tout en conservant l'apparence du neuf par le mécanisme. On reconnait l'usure de la perce, en faisant l'ut grave avec une anche peu grattée et en serrant les lěvres : si la perce est usee, cette note rend un bruit á peu pres pareil au roulement du tambour. L'usure de la perce fait aussi baisser le sol du médium. C'est surtout le Corps du haut qui s'use le plus vite. Du reste, á 1'époque oú les hautbois n'avaient que peu de clés, les fabricants avaient 1'habitude de les livrer avec deux corps du haut, aujourďhui on peut remédier á cet inconvenient en faisant remonter les clés du corps du haut sur un bois neuf. Afin de retarder le plus possible cette usure de la perce, il ne faudra pas se servir ďécouvillon pour le nettoyage intérieur de 1'instrument. On emploiera pour cela une plume trěs douce et bien garnie des deux cótés. On prendra de preference les plumes provenant de la queue du dindon ou du faisan. Pour 1'entretien du mécanisme, il sufflt ďenlever la poussiěre qui se met sous les clés et les tringles au moyen ďun léger pinceau. (1) Cette clé de si b donne le fa í aigu en 1'ajoutant au doigté de fa H aigu. J'ai fait exécuter ces perfectionnements par la maison Cabfirt. á Ezy (Eure). 5 Pour evitcr que l'eau ne se mette dans les trous, il faut teriir le pavilion de l'instrument un pen el'eve quand 1'on commence a jouer ; si, nialgre cette precaution, l'eau venait dans les trous, il faudrait entourcr ces dernier? d'un pen d'huile que Ton introduirait par la perce a l'aide d'une plume. CLE DE SI b CLE D'UT GRAVE 6 Quand il sera necessaire de changer des tampons ou des ressorts, en un mot, chaque fois qu'une reparation s'imposera on fera beaucoup mieux de s'adresser a un fabricant que d'essayer d'y remedier soi-meme : la delicatesse du mecanisme du hautbois exigeant une connaissance parfaite pour en retablir le bon fonctionnement. II suffit J'un tampon mal pose, d'un ressort mal regie, pour deranger le mecanisme. POSITION DE L'INSTRUMENT La tete doit etre tres legerement incline'e et les bras au corps, mais sans les serrer; il faut qu'ils retombent naturdlement. Les tröus doivent etre bouches avec la premiere phalange, mais plus pres du bout des doigts que la 7 premiére articulation. Le pouce de la main droite doit soutenir ľinstrument. Selon la longueur des doigts, il prend sa place sous le support qui se trouve ä ľopposé des clés sur le corps du bas (voir les figures du profil de ľinstrument page 5). Le pouce de la main gauche se place sous la premiére clé d'octave qui est en ligne droite avec le support sous ľinstrument et aide aussi á soutenir son poids(i). II faut éviter de trop lever les doigts, cela nuirait pour ľagilité des traits. Mais il faut les lever assez pour que ľair sorte librement par les trous. La levée des doigts sur ies trous ne doit pas dépasser un centimetre; sur les c!és on donne le moins de levée possible. POSITION DBS LEVRES Apres avoir recouvert les dents avec les levres, on pose l'anche sur la levre inferieure, en ayant soin de ne pas l'introduire plus loin que la partie graitee. On recouvre ensuite l'anche avec !a levre superieure. II ne faut pas laisser passer l'air entre les dents et les levres, afin d'eviter le gonflement des jou**, ce qui serait tres nuisible a la qualite du son, ni trop serrer l'anche, ce qui empecherait le son de sortir en faisanv fermerles deux lames de roseau. II convient de ne pas tendre trop fortement les levres sur les dents. Il faut cependant serrer suffisammeni les levres pour que le son ne soit pas lache et que les notes soient justes. (i) Le plateau du porci gauche qui se trouve sur quelques systemes d'instrume us, pres de la premiere c\i d'octave, est defectueux, en ce sens qu'il fait abandonruT au pouce le soutien qu'il dunne a rinstrument, et par ce fait, donne aux levres une secousse qui fait vacilier le son. DU SON La qualite du son, ainsi que la justesse, doivent etre les principales preoccupations du hautboiste. Aussi le commencant doit-ii s'attacher avant tout a acquerir ces deux qualites essentielles. Pour obtenir un beau son, il vaut mieux au debut des etudes, jouer le plus piano possible. Le son du hautbois etant excessivement percant, il faut s'appliquer a l'arrondir, a le rendre etoffe. C'est beaucoup par l'anche qu'on arrive a ce resultat. Mais il faut aussi, des les premieres etudes, s'ecouter et chercher a jmiter le son de la note qui semble la plus jolie, en liant cette-note alternativement aux autres notes. EXEMPLE (1) : (En supposant que le re du medium soit la note qui semble avoir le plus beau son.) Trěs lentement lb a-h ~?-\ -0—■— S>-■-r S>-1 r -t9-L -0- \ • 1 -1-' II est prudent de s'arreter de jouer quand on sent que les levres ne maintienncnt plus l'anche; car on pourrait s'habituer au son lache et faux qui resulte de cette fatigue. Les exercices melodiques contribuent beaucoup a iaire acquerir la qualite du son, nous recommandons de les jouer le plus lentement possible, en observant les nuances (voir pages 2r> a 04, 77, 110, 111,112, ii3, 114, 118, 122^ i3o., 131). II faut aussi filer des sons, e'est-a-dire attaquer une note piano, 1'augmenter, puis la diminuer tout en observant la justesse. DE LA RESPIRATION En general il vaut mieux prendre plus d'air qu'on en a ä depenser, afin d'arriver au bout des longues phrases. Avant de prendre une nouvellc respiration, on doit, pour eviter la fatigue, rejeter d'abord l'air que l'on a en trop. La respiration du hautboiste est done divisee en deux parties, dans le courant d'une phrase ; premierement : lc rejet de l'air qui a sejourne dans les poumons ; deuxiemement la reprise d'air. II est mauvais de respirer par le nez. (1) II est bien entendu que la note re, donnee ici comme eiemple de qualite de son, n'est pas pour tous les hautbois, chaque instrument ayant ses quahte's et ses defauts, c'est a l'e eve de rechercher les meilleures notes de son instiument pour modifier par cet txercice ceiles qui seraient inoins bonnes. 4 ATTAQUE DU SON Quand l'anche est bien assujettie dans les levres (comme il est indique au chapitre « Position des levres », page 7), on prononce la syllabe « tu » en attaquant l'anche avec la langue. Cet exercice demande beaucoup d'etude et de soin, car il faut arriver a determiner exactement la force a donner a cette attaquc de son, depuis le pianissimo jusqu'au fortissimo. Le staccato ou detache s'obtient egalement par la prononcia tion de la syllabe « tu » ; il faut, au debut, I'etudicr lentement et d'une maniere b.'en egale afin qu'il soit net et clair dans les mouvements vifs. DE L 'ARTICULATION .[/articulation donne de la clarté au rythme et au mouvement. Elle aide l'auditeur ä comprendre le morceau que Ton execute. Dans la musique moderne, et depuis assez longtemps, les articulations sont indiquees par les compositeurs. II faut done s'y conformer strktenient. Dans la musique ancienne, on laissait quelquefois aux executants le soin de donner I'articulatlon. II est done utile de se rendre compte de l'articulation qui convient le mieux a une phrase ou a un trait. EXEMPLE tire du Trio pour deux hautbois et cor anglais de BEETHOVEN : Vivace .> tfrrrfi iíí, ^ inn i }\snL\ ruus En raison du mouvement vif et de la longueur du trait,d§tacher toutes les notes ne serait'pas possible Cette articulation est matrvaise, elle rend le trait "haletant. Cette articulation est mauvaise aussi. + !? • á Cette articulation est la mieux appropriée ä ce trait. Í lén f m If m Cette articulationserait bonne aussi,mais moins briliante que la precedente 10 Le détaché peut étre plus leger et plus sac dsns ccnain.r. jythmes que dans d'autres, c'est au goůt de 1'exécutant á le discerner. Exkmpi.e tire de la Serenade de Don Juan de Mor..vrt : Cette phrase etant executee pizzicato par les violons Jcvra gtre jouee sur le hautbois avec un de'tache tres sec. Exemple tire du balletde Guillaume Tell (i) : Les notes detachées demaide .1 a étre piutot louree*, c esi-a dire en allongeant le coup de langue. Exemple de diverses articulations : DE L'EXPRESSION L'expression est un don naturel. Celui qui éprouve un sentiment en executant une phrase mélodique, peut communiquer ce sentiment á son auditoire Mais il faut toutefois savoir bien nuancer, afin que l'expression donnée ne soit p s *le mauvais gout. Ceux qui ne possědent pas cette disposition naturelle feront bien de s'ell'orcer d'imiter ce qu'i.s entendent exécuter par les artistes. (i) Public avec I'autorisation de la M.ison Grus, ä Paris. FABRICATION DES ANCHES Une bonne anche depend presque toujours de la qualite du roseau. II y a differents avis sur le choix de sa couleur, toutefois les maitres du hautbois onr ete d'accord pour le choisir brillant et de grain tres serre. On. Outils pour la fabrication des anches. peut le preparer soi-meme avec une machine a gouger, mais on trouve maintenant h se procurer des anches bfen faites ou du roseau bien gouge et pret a etre monte sur le tube. Touiefois, afin que chacun puisse avoir des anches a son gout, nous donnons ici la mamere de les fabriquer. Quand on s'est procure du roseau en canon de n mi.:Umetres de diametre environ (Jigure i) choisi avec le calibre (fig. 2) on le fend en introduisant le bout de la Heche (fig. .?) dans l'interieur du roseau et en le 'rappant sur une table. On obtient ainsi trois morceaux d'egale longueur et d'egalc grosseur [fig. 4). '1) Les num^ros des figures sc rapportent a !a photographic des outih page 11 Machine a gouger avec un roseau dans la gouge. Machine a. gouger pr£te a. raboter Ie raseau et couperet pour mcttre le rcseau a. longueur. i3 1 Lehe icnuaijt le roseau en tiois parties egales. On passe ces morceaux dans la filiere {fig. 5). Pour cette operation on fera bien de mettre des gants ou de s'entourer les doigts d'un linge, car le roseau ainsi prepare est tres coupant. La filiere doit etre forte-ment maintenue entre le pouce et l'index de la main gauche. La main droite pousse le roseau. Ensuite, on met le roseau ä la grandeur de la gouge en le passant sous le couperet qui est attenant ä la machine ä gouger. Le roseau etant ä la grandeur voulue, on l'introduit dans la gouge en soulevant les deux ressorts places aux extremites. Puis, apres avoir assujetti solidement la machine sur une table, et regle le rabot pour 1'epaisseur que Ton desire obtenir, on prend la poignee et Ton rabote jusqu'ä ce que le roseau ne donne plus de copeaux. Le roseau etant gouge on le place sur le chevalet que Ton prend de la main gauche, on tient le canif de la main droite et l'on gratte legerement les extremites, afin que le ressort du taille-anche puisse glisser plus facilement et que plus tard, lorsque Ton montera le roseau sur le tube il y ait moins d'epaisseur sous le cordonnet; ce chevalet a une rai-nure-au milieu, ä l'endroit de cette rainure il faut gratter legerement le roseau et lui faire une petite incision qui ne doit pas couper le roseau, mais seulement permettre de le plier en cet endroit qui devient le haut de l'anche. On prend alors le taille-anche et on plie le roseau dessus. Puis on pousse le ressort qui maintient les deux lames de roseau, et avec le canif on abat ce qui depasse de chaque cote du taille-anche, en ayant soin de bien serrer le roseau afin qu'il ne devie pas. Le roseau a alors la forme voulue. II faut s'as-mrer, en le retirmt du taille-anche, que les lames ferment bien egalement des deux cotes. On peut aider ä cela avec une lime. Le roseau est maintenant taille et plie. On le fait tremper environ une demi-heure dans 1'eau, comme il convient d'ailleurs de le faire avant chaque transformation, dans le cas ou le travail serait execute ä plusieurs reprises. Ensuite on met ce roseau sur le tube, leque! doit etre lui-meme enfile sur le mandrin. On se procure un echeveau de cordonnet de soie tres solide, que l'on attache a un piton fixe dans une table ou ä une fenetre en ayant soin qu'il soit tres tendu. On le cire et Ton s'assure que le roseau est enfonce sur le tube jusqu'ä la largeur süffisante pour qu'il ferme des deux cotes. II faut aussi s'assurer que le roseau est bien en ligne droite avec le tube. On ajoute des tours de cordonnet, regulierement serres les uns pres des autres en commencant par le bas jusqu'ä fermeture complete des deux cotes. II faut eviter que le fil depasse le tube, pour cela il sera bon de faire une marque au roseau. Afin de se rendre compte si l'anche ne laisse pas echapper l'air sur les cotes, ce qui est tres important, on soufflera dans le tube; si le vent s'echappe peu, on pourra y remedier avec de la baudruche, mais s'il s'echappe beaucoup, il faudra recommencer ä monter le roseau en l'enfoncant un peu plus sur le tube. On arretera alors le montage en faisant plusieurs noends coulants bien serres. Filiere metiant le roseau ä la largeur voulue. Grattage de l'extremite du roseau. Incision faite an milieu du roseau pour permettre de le plier. Pliage du roseau sur le taille-anohe. Mise en forme du roseau sur le taille-anche. Montage du roseau sur le tube. Coupe de ľextrémitč de ľanche sur le toillot. i6 Ensuite, on gratte ou on lime legerement le haut de l'anche et on en coupe Pextremite sur le billot {Jig. iS) avec le couteau {fig 16). On peut aussi, pour conserver plus de longueur a l'anche, passer la plaque {fig- 17) entre les deux lames du roseau et couper ainsi Pextremite. Puis, on introduit la plaque entre les deux lames et, en prenant l'anche entre le pouce et l'index, on gratte Pextremite sur une longueur variant entre 8 et 10 millimetres pour lui donner les vibrations necessaires. C'est ici que reside la plus grande difficulte, car selon 1'epaisseur et la nature du roseau, le gratrage peut varier; toutefois, on doit toujours essayer de gratter le plus possible du bout; car insensiblement on s'approche toujours du talon, surtout dans les commencements. L'epaisseur du grattage doit aller en diminuant du cote du bout. Lorsque l'anche vibrera, on Pessaiera sur le hautbois et si les notes graves ont de la difficulte a sortir, on grattera de nouveau, mais davantage du talon. Si au contraire, les notes aigues etaient difficiles a emettre, il faudrait couper Pextremite de l'anche en ligne droite sur le billot. II faut aussi bien diapasonner son anche et en couper legerement les coins afin qu'ils ne soient pas piquants. II est bon d'avoir un couteau pour gratter et un autre pour coupei La figure 18 de la photographie des outils, page 11, represente l'anche terminee. Grattage de - l'anche. DESCRIPTION DU MÉCANISME DU HAUTBOIS I" clé d'octave qui se trouve sous le hautbois, se avec le pouce gauche. N* 18......... touchant Plateau du demi-trou, index gauche. N« i......... Spatule pour triPer la # -si q index gauche.........- Tampon de do q se levant quand on appuic sur l'anneau de sol. Spatule pour le fa jf aigu et le trills de re # -mi aigu, me'dius gauche..................... Anneau de l'Annulaire gauche. N* 3............ Double cle de mil,, petit doigt gauche. N* 9 bis....... Cle de si t> pour triller avec la |> et avec si q se touche avec la 2" phalange de l'index droit. N" 12......... Double cle" de sol t, a* phalange index droit. N* :3..... Cadence deré. N* 16. Médius droit Clé de do grave. N" 7. . Petit doigt droit ] Cle de do * grave. N" 8. Clé de mi b. N» 9 . . . . N* 19. Deuxiéme clé d'octave se touchant avec la deuxiéme phalange de PindeX de la main gauche. N° 2. Anneau desíq, médius gauche. » N° 17. Cadence de do jf annulaire gauche. Tampon de si\> se levant quand on appuie 1'anneau de 10I. N* 11. Clé du sol is \ N« 14. Clé Je si grave ( Petit doigt gauche. N' i5. Clé de si l> grave j N° 4. Anneau de sol, index droit. Tampon de fa %. N* 5. Plateau du fa de fourche, medius d(oit. N* to. Cle de fa annulaire droit. N° 6. Anneau de mi, annulaire droit. Sousle hautbois, a la hauteur du tampon de fa 3, se trouve un support sous lequel on place le pouce main droite pour soutenir l'instrument(voir phot., page 5). : clo % médium demi-trou L í) p iío médium si medium 5i I, médium sůl £ 50/ grave ■ fa # grave /a de fourche grave — fa de de grave mi grave mis' p grave ■ re grave rfo # grave i do grave si 5 grave i mi aigu mi I, aigu — rtf aigu do (t aigu — do aigu ji t) aigu - st t aigu la /a* /a de fourche medium fa de cle medium mi ( meduini mi k medium demi-trou re medium demi-trou I I <>■ I O- 9 O-i -O I -o- I o- ■o-•• ■ -o- I -o- I • I I I -o- I -7—? •0- I I o- I ■o- I I I -o-o- I o- I ■0- I -• • I -o--o- I •0 •-• I I o-o I I •-o I •- I I l-l I I •o-o- 0-o 1- I I I o-o I I o-o I I o-• -o- •0- I 1 mimes additions que le sol$ en levant l'index gauche, plus la cle d'octave du pouce et la cle de si ft grave, plus la cle d'octave du pouce plus la cle d'octave du pouce, la cle do grave, la cle it fa et le medius gauche glisse sur la spatule, ou le doigtede/a, plug la cle de si \,. minus additions que ci-dessous. plus la cle d'octave du pouce, la cle de sol » et de mi. plus la cle de« a grave. plus la cle de do grave. plus la cle dc do grave. plus la 1' cle d'octave. plus la !• cle d'octave. plus la 2' cle d'octave. comme le la de l'octave ci-dessous, plus la 2" cle d'octave. plus la de de sol $ et la de d'octave. i" cle d'octave. 1" cle d'octave. se prend avec la cle de mi {, a cette octave seulement, plus la de d'octave. plus la cle de fa et la cle d'octaTe. m*me doigte que le mi grave, plus la i" de d'octave du pouce gauche, meme doigte que le mi grave, plus le 1/2 trou meme doifte que le re grave, plusle 1/2 trou. 30 INDICATION DES DOIGTES Le pouce droit se place sous le support pour soutenir l'instrument, le pouce gauche pres de la premiére clé ďoctave. Les six doigts étant places sur les six trous principaux, indiqués á la tablature, pour obtenir le ré grave (voir page 2. Exercices préliminaires) la premiére clé qu'il importe de connaitre est celle de do grave, afin ďétudier la gamme de do. Le do grave se touche avec le petit doigt de la main droite; cette clé est la plus rapprochée de 1'annulaire. Nous numéroterons ainsi ce doigté de do grave : 5 / n° 1. Index gauche sur le ddrn-trou en metal donnant si t|. o ] n° 2. Médius gauche sur 1'anneau le pius haut donnant la q. "I ( n° 3. Annulaire gauche sur le deuxiěme anneau donnant sol q. •2. n° 4. Index droit sur le premier anneau du corps du bas donnant fa 3. o \ n° 3. Médius droit sur le plateau ayant aussi un demi-trou donnant mi q. n° 6. Annulaire droit sur 1'anneau le plus bas donnant ré 'q. n° 7. Petit doigt droit sur la clé de do (la plus proche de 1'annulaire) donnant do q. n° 8. Clé de do 3 s'ajoutant au doigté de ré q, se touche avec le petit doigt droit. n" 9. Clé de mi [> s'ajoutant au doigté de re, se touche avec le petit doigt droit. n° 9bis. Double clé de mi b se prenant lorsque cette note est suivie ou précédée dere, \>{do 8) se touche avec le petit doigt gauche. n° 10. Clé de fa, s'ajoutant au doigté de mi, se touche avec 1'annulaire droit. n° 11. Clé de sol 3 s'ajoutant au doigté de sol q, se touche avec le petit doigt gauche. n» 12. Clé de si [? s'ajoutant au doigté de la p pour triller la t> si \?, fait aussi le trille la 8 si íj, et donne un fa 3 aigu en 1'ajoutant au doigté de fa q aigu, se touche avec la deuxiěme phalange de l'index droit. n° 13. Clé de sol 3 s'ajoutant au doigté de sol a, se touche avec la deuxiěme phalange de l'index droit. n° 14. Clé de si grave s'ajoutant au doigté de do t| grave, se touche avec le petit doigt gauche. n° 15. C!é de si I? grave s'ajoutant au doigté de do s, grave, se touche avec le petit doigt gauche. N" 16. Cadence de ré s'ajoutant au doigté de do des deux index, au médium et á l'aigu pour triller, se touche avec le médius droit. N° 17. Cadence de do 3 s'ajoutant au doigté de si 'q, aux deux octaves, pour triller ces deux notes ensemble, peut aussi servir pour triller do a et ré i?, se touche avec 1'annulaire gauche. N° 18. Premiére clé ďoctave se prenant du mi a, médium au sol 3 inclus T' " se touche avec le pouce gauche. NJ 19. Deuxiěme clé ďoctave se prenant du la q aigu au do % aigu, inclus, se touche avec la deuxiěme phalange de l'index gauche. On peut aussi obtenir do 3 aigu en ajoutant cette clé au doigté du do 5 médium ďun seul doigt. Les spatules qui servent á triller la 8 si a, et ré 3 -mi aigu, devíennent inutiles lorsque l'instrument estpourvu Jc la clé de si \f. 21 Exei'cices prelimiiiaires avec explication des doigtes voir la description da mecanisme, page 17 et I'indication des doigtes, page 20 Avant de commencer ces exercices, lire le paragraphe "Position de 1'instPUment" page 6 Lent Main gauche Main droite en.cooservant les 3 doigls de la main gauche sur les irons. —y-— ■ ...--__ .............-1 —fir*-o-— -n-\-'-- ---—J- - VY . .-1 -*-*-i-©- J-Ail-1-e-J 1 II en plus de I'index et du mediiis Main gauche seule eu plus de I'iudex en plus de I'index et du inedius 3ZE TT -WJ-Hts- ---—--i^.,--.-,- 1 1 ~7T--1 1-©-1 i-ö-1-©-1-4fu-1-o--:-1 1-a-' Cle 7 ajouter au doigte de Rc le petit doigt de la main droite sur la Cle de DO xt TT Enfoncer tres peu I'anche dans la bouche, ne pas souffler trop fort, attaquer cbaque note par un coup de langne en prononcant le'gerement: tu: arreter le son en ramenant la langue sur I'anche Tres lent i -©; DO des deux iudex TT 31 -Or □OS ajouter au doigte de Si I'iodex droit sur l'anneau du SOI —y----■ r 1 II —fir*-—-1-—- —■- -1-.- —■-H -W—-1-^>- —& -1 1-Or-1-O-1 1—6 i--H Cle 10 1# i ■viv qo^,^...... 1-Or-1--O^-4r« < k CI id U ajouter au doigte de Ml la Cle qui se trouve entre le plateau de Fa de fourche el l'anneau de Ml:cette Cle se louche avec launulaire droit -Or ^0- a. & C. 6004. DO eravp DO m odium Jf ~- -TI- •fo- _t \_ 1 1 -O- _v. J_ -< >- V v ■ % J -e- 2 i n il f x —a-1 1 A. 1 ffa 11 U vy «» 1——©-1 Le is trou fait octavier Do ň_RÉ_Ml trou Le 'rou se piend en glissant I'index gauche lout en appuyant ce doigt._ II suffit de découvnr le petit trou qui est dans le plateau de metal. Le mouvemenf doit étre court at i n de pouvoir re ven i r boucher facilement ce petit trou. Clé 8 í-íj trou l'.e Clé d'octave 24-o--1 | ft" || o Clé 9 -Jtr - —- —or-1 1-9-&-u | meme doigte que Re grave, plus le petit doigt droit sur la Cle 8. méme doigte' qu'au grave, plus le J^trou. méme doigte que le RÉ, plus la Cle' 9. Clé 18 1'.e Clé d'octave «- meme doigte' qu'au grave, plus le 4^ trou. A paitir du Ml Q du medium on piend la l.eClé ďoctave (poucc gauche) meme doigte' que le Ml grave, plus la Cle d'octave (Cle 18j qui se tioiive sous ("instrument et se touche avec le pouce gauche. 1':e Clé d'octave To Vr Clé d'octave O__ -o- Clé II -#-^'— -@-e>- -5«- ~tf--J c 0 ^ 1-ft---u ^ --- TT ft) tto-- meme doigte' que Sot. [j, plus le petit doigt gauche sm la Cle 11. méme doigte qu'au grave, plus lá Ye Clé d'octave. E. & C. 6004. 23 La Vi" Cle d'octave se preud pour: Cle 19 t ~2Z T1~ Ä'^Cle d'octave se touche avec la 2'?° phalange deTindex gauche sans que ce doigt debouche le trou. meine doigte que le La, plus l'index de la main droite sur l'anneau de SOL. meine doigte, plus la 2rt!eCle d'octave. S"}e Cle doctave IE -o- a1"** Cle d'octave 2 iudex Cle 14 meine doigte que le Do, plus le petit doigt gauche sur la Cle de Si\. meme doigte' que le Do, plus le petit doigl gauche sur la Cle de Sl \> . -o- -o- o zu TT f > öndoit boucher le trou quand on prehd la-Cle d'octave. o e, 11° Cle-'-a1?1' Cle--1r.c Cle d'octave d'octave d'octave on peut laisser le pouce sur la 1'.e Cle d'octave quand on prend la 2"?e} le me'canisme faisant fermer la 1r.e RESUME: on prend. le trou pour: la 1'.e Cle d'octave pour: —&- ?-*l o- -ft p -(fa—- la 2'!,e Cle d'octave pour §^1 B. & C. 6004. 24 Fa de fourche t— se prend quand le Fa^ precede ou suit, Mib, Re,.Dofl, (Doij, Siij, Si!? gravest (les trois doigts gaucbes, et pour la main droite. 1'index et I'annulaire) re- s'™ Clé de Ml b Clé 9b.'9 le Ml b se prend avec ce second doigte (juand il est precede' ou suivi de Re b aux deux octaves, ou encore de Do dans le grave. ( se louche avec le petit doigt gauche ) Cle 13 2™e doigte de la I? (SOL 8) lorsque le la b est suivi d'une des notes graves que I'on fait j avec le petit doigt gauche, on le prend par le 2"?e doigte se ■' touchant avec la 2"?e phalange de I'index droit. de méme en remontant zzp- Clé 13 Um cétle Clé sert aussi pour triller §*n kiti i Cle 14 cette Clé donne de la Jfacilité quand le Sib est c>„ „..„,.. ' 'j 'n a • • j . l exempie. precede et suivi du La \>, [ ( se louche avec la <2,m.e phalange de I'iudex droit) el le sert aussi pour triller L\b-Slb et La&-Si!|. Clé 17 cette Cle est appelee cadence de Do; parce qu'elle sert plutot pour triller Si-Do 8 et Dob-re.b. Mais elle peut aussi etre ufilisee dans les passages vifs pour eviter la difficulte du deplacement des doigtes entre ces "deux notes. exemples if Č£r"J éĚfaJ éirj "I QLr^ cfcrJ CÍČJ B5B^B3 ^^^333 BBH55H mbh5 w^^^^t ^^míň& ( se touche avec I'annulaire gauche ). Clé 16 cadence de RÉ, pour triller ces deux notes, sert aussi comme la precedente á faciliter dans les mouvements vifs. ( fie touche avec le médius droit) Nous recommandons ďétudier Seaucoup ces exercices préliminaires afin de se familiariser nvec le. mecanisme. Voir les Doigtés des tri lies et Doiglés secondaires, page 68 E. & C. 80O1 25 Gamines et petites Etudes faciles avec acconipagneaient de Cor auglais HAU'fßOlS COR AMC,LAIS ■$r&- -rl*r i--\- -&-— III i —1--h-1— -o- t 1 , 1J J -@> i j j - :zi_^=i—,_ • é • d 1 J J J J -— 1 J r * J ' o U JJ 1 -ô- [F0 m f ? e -o- F « " —=F=í= i ^ j j j j F ř (■ et ity r r r n r ľ r r1 w J * j * * # tjj irr r r1 i -o- i? i*- 13 $á ä d a o- f r J J h j j J -©-- J J. J 1 -o- JJ i J J 1 1 1 i? JJrr i r r *" i Í'J • 0 » * 'V J \é J J J 1 N J J J 1 —o-- T-c Lečo n Fourche JCSZ -ô- j !.,n ft) * ! ! í -4— 1 m 1 i ----L_L_J -1-1—r— ' 1 # -a —^-U-— i r car ^ o: -o- ----»-0\ m -o- 2^e Lečo n C!él3 iid 1 1 _i -fS>-» - J JTT] i (fo ť c)—^J-^W-ipjlr j i J i « * ä J ä -F-Ff^ =r=ö= ---:-. --#-* -ô-* 9 r LLcf "1-«—pSf" ty ne J j d—^-— ■* * r • i ±4ŕ 1 ľ rr 1 A r r LP H: I 5.» * f P-f> -o--f 0.^.0 3 -0-P- :7=ä=0r- 3Z E. & C, 6004. 27 i ľ v m >fr --Q--L. t hi71 -TT3 b > i* p p* -o-- - P ľ] J J Ľ r —--o--■-— -r~€»- J—7 J 0 é <é'0--i r r r i 0 P 0 • p* i dt=—r 4—H—ť-■O- ~P~t^~P—*T »f a T J F—*i p f p T --«7 M 9 P «T < i ' r r ' XL jJ <7LLT -©- -W i7CLÍ7 = -d-4--/7# * 0 0.-X—— -r-©-1 r ĺ r f f—rrŕTrr *t F P m--T / .l f J J HT- --©— 7 LLT '7LLf- ^If 17C1/ ex £r i^'^iijjjjJ 7- *J%- *J __o--- t/rs Zen/ i*—3—•l— ' a w /!>■ ^ Lecon -7^=f-f1 *1 P «T Fourche ^ >'^Z * m m P *i m f ľ r P ÍP*p**--*é*-\- -i—m P r \ M j—i-- -J—~«L,"7 s-Lr - u:- f—I^^J*- * 0 '— ŕ m 11 'r r 1 —---4. ť- P 1. f -rŕr*--vi'Vf *,f ' o---—I Jŕ ~ r J m. m P ^ '^j 'LU —:-ttra-. - —N '~1—^ '~h—i— Foui 1 1LLU •ehe TT] 4fT' 1 ffí H ^-"T> i—f"f>— Fourche 1 '1 J.: c» 9'ßPmfßP m + -tr^-r*.---o-- UJ m - —L.i'4''1' 1 i ■ J—■— :-------__-- m—---,--------- 3E 3t m B..& C. 60O4. —_ M —o- j ■• j 1 1 1J „J —©- L f r r (b " ''—4—- J ^ J |jjf n r i r r i r1 i n noí> /rt tablalure Mr i íl Lj- j ■ r0-1 j J j j —i--_ j j j i r p i m 1 IVO» ÉÉÉ £É== ,--p.- —fi J-1J ^ J-tsL^—■-■— • • "ÍFTf J- ■ ■ « —-"-ť - í —t— ö- j J^* N ——J J j ? . - • U-^ -« ' r f* m -m.-, i —J_d— E. & G. 6004. TT ■ b> tf r J J j * * • * * g m \m éjé*ié ej 1*11 * 33ľ 3X ~9 é*Aé* m mm -o- XE #—0 á*má £2. o -©- IX X3Ľ f I f J P P r cr.'j] ;>rj w 1 0 0 0 é á*J.ä 90 i ť> o 3CC -©- T5~ ÉÉÉ m I *J< 0md o 5"jť Lečo n Lent 9 CJ 0 11 nJJT^i 5 -#■—s-f— ——i— y - j. r r ^b<- - j j- ^=^= J J^J- • • u fléten r j r x rJ 1- Hl 1 —fJW1-1 -U1 ■r.i Y.r =^ # •—=--f if fr;■ IJ p - ■" #—!—--- ľtfe—1—"3^—«--P* M. j j n i -Ö-1— -bJJ 1—1-J— JJJ]\ —* J*r—-—l+k *j LJ - * * yJJ —-- =^ —rAJi i* • f"r r r 9 0 0 M - -JJ-«LJ— o ^1 -T ---J "T =í=4 i v E. & C- E004. 30 5 I E. & C. 6004. 32 j" --r 0m ^ JTl -pi krt] p m f » H * i©- rj ■ —:—rP~ —1-#— é i1 — - —J-- ----L í —é—é— - j aJ^—-j—-—4—< =*b=L 2 ^2. ■p- &-r- s .... ľ J —/5—-3- -JK-0 e - m-- 3 Juj J ttp 3 , r ř i -U LJ ?-tr i -j n g* -j— JA] lU^ 1 u U ' ■t -j-1 rJ *-J- -r- —i— ^— au -4 m —«>- 8^ Lecon Lew/ p—---~- liŕbr rmWrrrlfri j--- 1 pff fTr p—i -yc---JJ*/^---^,— ty'T -ľ—l o f#t=1 -^rrrrrrBľľi -Vr^r r ľ-:— u r dľrrrf P P ' 0 »•*-■---—«r- r J J l|j llt^ 1 z=j 3 rrl 0 i 111 ^ J. j\i 4 r Lií r, ľ n "Ti .7 PPPÍ 3 3 PÍP ^5 t©- 3 ■ft J i i ľ^LLU ^—ťH hr- B. & C. 6004. 33 TT -®" ° --O----iL-,-,- ^Mj i i-H?ľ] ITH riTliSB1 m 9 ß m * m w —é**Jě--»»' -^j o- o----0- o TO t" Ä 0 *-.W Ju. J J m ^ i r r- - a 8« fe1 1 = -4fiJ--a—i--1 » i—i--r^^^p— -m»-mß al----1--*--~-n--- PW^ 0 f # J-J -©- TT-- -O-----o- ? Ill m 1 fin rrril 11 11 toí- 7Ji i7^.i 7^J* i 'itJi- V —"V Ay —~w~^—^ — TO ■ 1"--e-t-.- ■ ,,, ;m........ tr t 9 O 9n^e L E CO N Andantino ɧuT r- r- : ■-é— n rn ^ ^ . ».. -gL- I 1»-Ŕ—ß- f » m (BĹ mm U. r .p Oř tí: J 1 i 1 *-0t 3tŽ —1~ |-| v r-nj I !■ ■ 4. j—«^-)—•=— -k— -d-—-m- — -#--:-0 0"- *r i i -r r^rr 7 A 7 A 7 ■ --spi-sr-i—E- —. i*4—=-aj— Ti - 'J 'i. J.. 1 a .7 A 7 A 7 E. & C. G004. i—,—g)—i —o- ■ -ô1- —o-— ■ rJ i} i f r p--#—i--- tfe-1 ř J J J --J * é n. • - h J 1 1 1 , 1 Jllj -=-[9- br* í:rj w J J J J -é- 1 r 1 o ~tt" PO ■o-& Lení 10m-e Lečo n Clé9^,s # , ß be * ^-rf¥f fríľ\f}f, i =ř =É #=* ŕ T------1- 1111 L-Uj* ^ lj Mir * P a J m"" —r*-- ^7~f -hf—ř- ---J—J á '^Mé—Ě. f—fr in»v r--- r r * *- Clél 2"5edoit 'ŕ?.,; i -n—i—-3§= 1tn--f-- JJJ J '^Jihji ^= -fTfi - > i ľ=i řitrir— "f ir j. —=- i_k. ľ-- d^=ti-J-1 L—1 U'i , ŕô77 ŕ=—^bjun -z A - —i—— -1-1 —-j--n**'éj t4-___ E. & C. 6004. Etude pour preparer la Gam me chromaiique 35 O -o-T0- ID-1>€>------' O--^ O-Li^3-L-0--J-O—-Lfo-"flu O 1 «» -U-O 1 <» 1 O o I per II frg St--=t o i JO tor O- TT -- -fc-^;- - -t- —J-l- —m- 4hr-- -t>^—- —©- o — 4^= <>- —o—— ft"— 7tt" 4©- o 4o— * » —o- 4©- I > r-e:-r r-e-1 o < > r-O-1 -- fh\ - w. . TT TT - ;o--i o „ o -r#e ■ ° tto I ° .ftp ntto I ° .fto ||t o o ffo » fo -e- tto> ft0 -o- #<» ko. [?q_ tii fra- il O -Q- £L 8^: - 'rr ±t ffe £b ^ 'i— — — — ft0- LX B. & C. 6004. 36 22 tm 3^ m ■0- f # lby Lent — r&t* f iff"1 ř|;f r fy I—J L«4* 1—J -*?r«-*— —p-T'F—p,rf|—1 1 1 _~ LLLJ I Om^x--n f......r-_— rftr j>ffl> fit]» t f. 1 : fTrrrri i-i i n-n.nn 111 JtJJ TT E. & C. 6004. 37 Gamm e s majeures et mineures dans toute ľétendue de l'instiument Les coinnieiifanis devront passer les notes snrmontées ďune barre A—T-w-rf -ft- f n,. iL'' . » • - —I—i—= iff i i r i* c Q » a. ^--- É Si? 56^ His R. & C. 0004. I-—-1 a" .■^^»_r_f_ř r i f f fr £f f r ifrr,.. é^j-} t) git 11 ríf f f i Efír is -f ŕ r ľ r p i f -f-F^-- yr?.TíLďirrrrrŤ£frgfŤCfr.nUľJijT^ y uxfürrifTM!ff|ru-irLÜI|„ a ,m jjjiiTn^iictrfilfffrrui.Truj^ E. & C. C004. 40. Iutervalles Ainsi que pour les Gammes les eommencants devront passer les uotes stirmontees d'une barre TIERCES mtt & HI) ^ ^ r r> r i r rr ft* --1--r-1- J1J • ^ 1 rrrrir'n i —I—i— rf r-iTf r ^———w— m # | J 1 J | | J ;» , .irf "i--1----- -m-*-- N=l=f= -f-rf-f ^-rff-f- f f ffr --1 : ~ r r r ' r j --' i— - * hJ j j ii- -H ^ 1 i j j j i . n Mr f —f-f—r " f =±=#= r i f f --e ►-- J 1 i- * *--1*— TT i ri r r r i r r r T—fi > 1 * 9 m * m -------1_ rj rrTT T 1 - ——1--1--V-J m * • T—r~f i r' r r r ■=i=» » ' » <> f f p J 1 r i r pr if r r r - f r r « r* « J ^.....- —i—1—■— iii i jj.j-i r 'rrfr1 i ^ Jd iw 1 1 41 i t* ff s i í1 r r r — *—p— r • é \ 1-u ^ TT 1 i 1 1 ■— —ä— 1 £■ p-r " <■ f « 1 ^ j i r r f i p. . Ä iff 3- í ft ^ £ ft ^ f ifrfnr f r » i f la: -e- -o- i 1 J I w-- e--- ár 1 0— -r-l—r-J- -|-1 ?_1—Z—i-- ' 1 •' '—:— i-j i 11 " i* =F== fr f r i r r r r in» —1--1--i—h---'i —!-1— 1 1 1 J--1-- ---p__ —í_ 0 „ rfrf ,f f f f = s ŕ ft* —4—1—1—I—1-M--1 1 f\ 1 ft « 11 i r u i 1 i=± o_---1---.--_ 5: roc frftfffP,f^Pf h ^ JL ft Ä ' rrr'frrr TT c:, liooi. 4h jjjJijJjJirrrf^ririYrirfrl^ltfll #ď^if^r|frrrirrrrirrrriJ-'J^w^^ fflť jjj j irrr r ir rrr irr r rirrrf|rff f ft^fr|frrrirrrrirrrriJJ^NJJji.. j i-—-1 m .fri iffl f n r i \ \ jiii '"Vinnímu nMi...... ffli;.ijjiijnJil,irriffrrifi'rrifrrf|rfi^^ ffli.Wifrffirrfi-irm......i.....uumi, i liM, , i 1 1J IJ 1 , r —# f r p i 0 * m f i i i ujJJ 1 r r r r frfnrrrnf J 1 ^ J - J J -o- E. & C. 6004. 45 QUARTES "TÍrV—i""" —h-t— * "f--» ľf M 1 ► ff*f JL r m 0-- —0— m m -- — i- 1 •--g 1 —f - ■0- 0——- rfxf ---« "ff -1 0 0 -o- i -ff ■0- := Jt :r & rr r1 =4= i _JL_ -o r i r r r f i r f r r+r r.'rr r i T f i r r r r rr r r irr rr m: 4^ j i j i i J j J I f , r Iřfn1 k--- H---—1---í— -j-j-^—j * j ~ff irf ri 'rr r1 t m ' irfr r ir r, ■ —Ť-P---i t -—•--—-i i j i i. —!--1-1— i ,l I i J i J j |r r 1 ir 1 f i j j J i f/p rirfr^if —+-o--u ^4 J J J U J J J j £ 4 * JL fpirf rf i J 1 r r r1 1 r f r r i - r ,t=f — J---L_J--L r 1 1 j 1 j 1 i _j--1-1-- H-nrrrr in rfirfrfjffrfr r# 0-ŕ* r n j j i. E. & C. 6004. 4fr TT i --jl--*-f--5- -f r f i r r~r frrff-f —j—*— 1 r r r'1 r f f ir f r r ir- r . r i—ř— r i i_Lu j i B ľ ffift-nr --1*—r—i 1 n i r r r ---#—j-J —1—e-11 ' 'r rr' 'f 1 1 r U j i , i 1 1 i íl r- J0 - '> i / __. Ä 1 w 1 i r r r 1 •1 ---i-j-í rrfr iffr —1—o-U rirfr-ivm i ft i nr'.r1 iľ i =j - j m 11 j --P--f-m-*—! -1->--——*-- ■ rrr irf |r '1 irir' ff iľf rf'irT Jr 'r'n'r >-f iPf,m" i 1 =pt= i i =p TO * l:- i j i i j j f i= r1 'n rr'f ' r f r n * -r iffr i —r r r r— rr e p f j ^ u * ^ r h '* fr 'r' * -rT irfrfn if r. r i r f 11j rľ - _i— . i— i j i f i r, nr ■ i i r1 rr 'r f' r f* o ± it y í-j ' Jr if r r r i f r1 n j-i ti 1 K. & C. COO-1. ^2. t i ^ '—p—r—j , r r r if r r T i i r r r' 1 r ■ f r T i r Tr r^ľ --*--1-■--1— —f--.. f r f r i L . i ■ ■ 1 i : _____ 1 v ■H—J—p—f—r-f r m ° 1 r r if r rfír 9- 'c v Mfe rff f|f ^J j 1 r r r ■ ^ r f r i r T r fiřf^řf r 1 ir 1 i y= 11, r f i j ^=fí J11J 1 to --1- j i J i p r i» r r r ! rr r *1J J if r ŕ Tir'ŕY^ i--- -e- i -44^ f r f irf f rif=rľľ i -J—r---■ ----1-1-1 i, r r u -h^ i y^i-:--— QUINTES iL r*—:— —1-- -rJ—p--f—f—?-! -f—f— j j * -F-ř_=ř::r:B= ffl 41 é ŕ —ľ—rf i £ £ ± — m - p — J Jr if rrr f f, , f f i ^ —*---r—p—r i j i 11 r E. & C. 6004. A*S , i I...J...I! . r i ^ r r ■#- M. r —-T- .r p ~ "T" i -0-L Ů ±' r r r r i f r= r r i r r. —*—r- -P- --P-- —~»—1_ i i J i J i i r If- r T 1 r i f, r i. -p- ~0--- ^-* - ._ o — ■p* H1- ! d J 'TJ[p £ f r f i r f r f 1 rr r1 'f —i—0-_0_j_ _i—-— —*—Ti -H- f r? ^ =#¥= 1 1 ,r~-* i * -0- f í ■f f Hr r n 'r' rr if - rfff M. 0 ' -p-- *-* ^ -p- p XT -f—i— ±=H=4 « * —r-J-r—#-— ŕ T . -m---f--F JL -#-- 0 ' « i A p ' -—é-\>—P" W d t- *■ * rJ ri r1 rrP r i. r r1 t i m 1 # -f* 9 y F=N=F^ r r1 i r1 rr iJ'J r T If ff .e. o— ■0 -p—- p '~ 1 r r r r ifr r1 i r i ■ p— p —p— 1—f-f—\ — — P—p- rľrn -J— L_©-u i? Ab p.r i.r,fipf r f i-ľ^f i f Ff r i f Frf i r fr f irT»ri.r & -^ftt, i i k^-u-J n, \.0 i p r t. r,r ipf rl p- -i — p ] p-- -p- ■ - ♦ ^w *'—j—p—^—'—■—p----1--- —1--1-- E. & C. 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F^~ j f "~ F J~ v> 1 j j 1 j r»i " rj i i r1 r 1 r r i i=j E. & C. 6001. r r, r r i f i --0- m 1 i J , j i -H TO *H-- r r1 —r—i^- -4 -i—#■— t=r=r m H= M. >--- 'j 1J 1 -—B TT e f' s é 4fM r j r i. ii—»--- =4=M yi, rf rr irrr ľ U r j r u r j r i» —i fflnrJfirrrrirrrrirfr^r^r?ir^firrrriJrjrL. i to jrJrrr^ffrrfirfr^irrrfirrrrirrrri0 » 1 mv» . j i-j 11 r i f i r r n r r r ir f r f if iL >— —já. #1 --f—i ft 9—r f- gyn» jj j * ij r j r if i r m|" r1 ir i m ffl'."Mffri,rrfi,irjfij|^ Jihl. 1j 1 j-ť p f i j f j r i, r=f#=f —[—f m. ř 1 i ' 4 - • 1 y^i, y y± J 1 é r i i ' r í=p=!=fc -—i---1— yni, rrrf|frfri,r r|jrjŕľffj SEPT1EMES i*- T~f— _f— f=rf=i |,f Pf 1 É. ~ 0 ' L T' i r j j 1 * -j- V 1 if r 1 S i,r furr ■---r i r-- r r 'f 1 r IJ ' J r 'J r j r i ^ =» E. & G. 6004. -i* f r i -p- #' - - p■"■" -p— v f f f ---f--p—1--=— , r——i ^ r' r1 1 -^r—i r i r i—f -F-^-ľ—i —sH--F--f- i r--p 1 a . t r ir= i —*- r i »— -p-J--e-i i r r i ~i t J rJ r 1 r1 M iririir r m r Jf-r-fŕf f. m *—- J-r— 'p'~ 1 p |r ' 'r r Fffirf.rurj 'r' r 'v-J f 11 p,ř i =n § 1J N r u r J| 'r r r t r |J^ lj 1 J 1 1 o-1 -éi—-—nJ—i r i r—Ll— —i in 1 -#— r' šl . —p— p- -t j Ji 'J r J r u i J TÍ 1 'II 1 y, r ľ r j r u r mpFff ■ t. =—p—'■ fz : 9 -p-H--«—|----- it r1 r - m 1 1......i r 1" 11 -M p— p i—T—f~l -p- •p-e .» --r-í »--r ---ŕ p- p p i p ď ď. l©-U n—T—ŕ f p- i >—p- -r-i M. --~f »--p i p i ¥^ p 1 * 1 ^-1- 1—e-U ú— É. —p— -p—i—p- p- (®9]> r 1 f—— 'i r 1 ť£*j&,—j-r-j-i- 1 m ' T#-- 9 ■ -f— p "p* « p —9—=P T f r i r r-p+H =t=f=f a —f-r --0— —f— i—ŕ >— I-JT — ■ . j -TO-tíf—-—f—— * 1 J i * ' 4 t—i- TT E. & C. 6004. ^jrjrurrrirfrfirfrrirff^rrrriJNri.. m jrjrirrrfirfrfir^rfirfrfirrjri° U r J fufrf ir^i/JTur i r - .i p i p-- S? 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'ť j /Jr^frJflju jJcjjricccf^u /'ccfriľxr^g -ft r frcc^i-gcru'jfir rfg^ffl-rrii f ir M fc£f|ttfrr|j^ y^^ag^u 11 rrirrri ^ 11 ü u i nn-1, ^ i f^J^cr i ri^fl i j %rr i ctjj-Pjj i j y er cr i rxrj ^ E, & C. 8004. 57 yP j' čfffrrrrT r rrtíffi igfrrrrri lgf¥frn i—U - y r %t i !££f trav i f tfír£fj£££rrirrir r^cifi S. & C 6004. :58 ŕ*=£= IHéuP h»-r* it y f r ja: E, & C. 600.4 y,, r r_rtflf|f£ffrrŕrir rf^^fir crf^ ft ruľrctrjirtrľ^^cafiy crc^/te^i ft^r LTLCJj^C/ rij^f i r ^ C CX-'r i ^XT Cj^ iJ frClCĚ ft' rxrrrjt^u %rnlr:r^jij jj^'-ir^p^p ft' j r^Lůj i cxtr;JTJ1 E. - & Q. 0004. <ľ j Jitter flu u fl&msjWu ý* r crrrcntr-crcttrir ercc^fr^fir rrrr^fccrrrxri ^ r rr^|tetrxrir ľ^i^-Tr^fír [jrtfi^Lrxri * iď v,- e. & o. eoo4. 61 tf.f_rir rJĹl^ ÍT~T rfĹff.terrr kr\0 \rf rľĹf i££frrr"rri —-1 PPBÉ JE. ft C. 62 ^ijjjriP^iijjjjijjji^i^ijjjijji^i^iiiji |^rLľfitrirr^^ fVx-cr ertfi terra r,,, f f f fjr i tegcr^ cr n $\ ttr: r t~i :"■ j i'mj 111 iijJJJ^iccfjJ; l^l^iUil. I --- »X# f f". "-►-p — « m-0-m—- ■■■}-- c££j*'r cr^ f m m—» f r »r_ľf iff rr *ŕr~j—nš—r xr f if«, r'TJ* ti lep r u fF=T*f* TO * tt--U ^ ----3- -1-< r»Xf r M=U= —o E. & C. 6004. 4^--71— rH J % --- mß F fiTrrrr» i »ri»rrrf#i rrrr, i, rrrr-ĹTitof ritofrrrir rrt£^ rrrrrrif rrr^i^f -r-fffEf — sE.ŕ—J -- QTTfrif rfľL#r^ :u~L---J ffrrr#i »«rffritrr? tŽjM:--»pff! 'iTf ľrr» 11 Jl»pff irFŤřF J?-—r—- «pf-*fp»J*TT T--1 yl'b J ff [JJ ■-^ŕ^^—, r—- - #4 Bčfftrnr rrt^^trr]^^/!^^^^ rrrr^ pjif r i J ^ f^r i ľx; ^j i j jJ'irxr; i r^r'i^ i.j J3 E. & C. 6004. pi tg^ju ^crcrirjLrrrj^. ir rix r i ctjit cxcr' K. & C. WXH 65 fxrrrr^fír rrcrXf|tfx.rnrr^ir u crtf i i -o- i t* tip crnrccfjir ť^n^tu-ir ŕ^i^^i P t£f ftr r r in- - rx£fteffrr> I b* 2? E. & C. 6004. 66 lil m c/rjrJiarrrj^ir^ 4^lst-.rJcxrJ'gip |Üpp •irrriunii u P: TT E. & C. 6004. r rrrcffiEfrLftiir ^crtfffl^ttrjir crem -J^ť-:-TI . r p r T i ffrr ■fr»-- , .., r-v r ■ f g* f r r r r tí t^> r ľ uj-1 i ffrlff -^si- lllt1 r u u- *Y r r r i r r r p 11- r *-'f m f' M-LÍ 11 fljrrrrri ---- -uir u =1 E. & C. 6004. 68 Doigtes des trilles et Doigtes secondaires (0 -& ft* en prenant la Cle de Do grave an ponce droit on ajoute le Si et on trille Do ft avec le petit doigt droit. En ajoutant la Cle de Si I? grave on obfient par le meme doigte: en prenant la Cle de DO grave au pouce droit on trille avec le petit doigt droit sur la Cle' de Do J|, —l—F*""*l \j \>o-1 le doigte ordinaire de Re!? et le double effet de Mib au petit doigt gauche, on trille avec le petit doigt droit. le Re ft se prend avec le petit doigt gauche, on trille avec I'annulaire droit. m ' rJ doigte ordinaire du Mil?, on trille avec le medius. en faisant le Fa par la Cle on trille avec le medius ou en faisant le Fa de fourche on trille avec I'annulaire. i doigte du Fa de cle, on trille avec I'index. —— fv on garde le petit doigt appuye sur le SOLft et on trille avec I'index droit. i doigte de sol, on trille avec la 2™e phalange de I'index droit sur le double effet de La-!?, (sol ft) on peut aussi triller avec le petit doigt gauchf on prend le Sol ft par le double effet index droit et on trille avec I'annulaire gauche, on peut aussi triller avec I'annulaire et le petit doigt gauche ensemble. 0-- r-sm 1-t*, on obtient par Padjonction des Cles d'octaves, des dquziemes que Ton pourrait appeler sons harmoniques, ces doic-tes donnent le resultat suivant: avee la l'-eCle* d'octave avee la V- Cle d'octave .. avee la l'-cCle d'octave r-1 ,-& r-1 ,-f-1 l-:-z^- i_,y -- -1- y Ins avee la lr-e Cle d'octave avee la 8'5uCle d'octave avee la 4'5eCle d'octave l avee la 2?eCle d'octave i avee la SV^Cle d'octave ce Do s'obtient. aussi sans Cle d'octave avee le medius et I'annulaire pom-la main gauche, et l'index et le medius pour la main droite. le Ml aigu ~ quand il est pre'ee'de' de Re aigu se prend avee la l-e Cle d'octave, les Cles de Sol jj jL ■ ■ ■ —— e* double effet de Mib, prises ensemble avee le petit doigt gauche. Pour la main droite, on \y . — retire le petit doigt de la patte d'UT et on ajoute le medius et I'annulaire (les trois doigts de la main gauche doivent conserver leur position du Re aigu) M. quand le H) aigu est precede de [ il reste a ajouter la l-e C1e d'octave, la Cle de Hi lv et le double effet de Soi.{}. on fait le Ml \> avee la Cle de Soljf ajoutee au doigte de Re aigu, on trille avee la Cle de Sl!> apres avoir ajoute la l^Cle d'octave. E. & C. G004. Exei'ťioes ei .Eludes sans accotnpagiienient flo \ Lentement Jit*—f+- —— —r* tttt —-i n n ~ i n n t —Tf- j ijjjjjjj^ n n n **" ^ -j n r] % J JUJ, ftJjJJJJ^ ifl • I jjjjjjXJ i wjjjjjj^ uWfl U3J3J3JJ ijpjjjj.cn 4 jj;j;jj3 ijjjjjjjj iJ3J3JJidOJ3J3J3 liJVJJ^ UJJimi f, Jl^JJ^I.JJJjJJJUJJJJJfl IJ3J3J3J3 WJ3J3J3.P ^jjjjjjj i -QJJ-T3-P iJ3J3J3PIJSJ3J3J3 |fr^^|jOJ3j?j3'|j3j3j]JL| ý t,jaj3 jap i JJ3JP J3 ľtrcrcrclr iťrcrcrĽr im^^^i ^ i iwcŕcSr iŕcrcriir ifrcrrrrr iŕcrcrcr iwggg E. & C. 6004. tr-fpji'crľľľifftftftf'i Lfc.g-ft.g-l-»- Jfp »Pfr»f mßm*mß*ß.\ gvUUu 'u u u P 1LJCJ u 1 ü U U U 1 [J CJ U U l[fCJ CíLŕa ^g-l.g-B.g-|p>#Pp>p* 1tpp-p,p-p.l ffffíf irrrrrrrr irrrrrrrr-n i «jPp#PPjiP |Uffrrrr^r^rrrff^|rt *f rr ľrr ifrfifpfřfpf \üß>ß»ß*-ßr.\i flXTLTETLJ IUÜCJ.ÜIUUULJIUI jr r r r r r r r i rr r f r f i rTrTr/fe^ u U U—X\X.^^--^J^J^-1\ Wrfir^rrfTrrirfrrrrrf-ii -^-^-^ J- J1 u u u u ^^^^ -g ß-mtßmßmßJ" fifÜff f f f f "T |¥Tf "Tf ľf f 1 ff K t*- LJ J „-L U- J - — *| tfffff {WfftTffárľrfrľ -i v——Lj Lj—p* ;=*--m*~\lám*~~^—Ml f ff ff f i ťrrftfrf i lTlTlTlT n ^ "T=ipa—0—bpf—s-1 B. & C. 6004. 73 J bfff fff f f E:-Ä: WW r r'f rfffi N°2 s y rirj ^xrirgj cľi i^rju irľfffrfirfrrrrp-1 Ví LI E. & C. 6004. 74 n° 3 1 , l- -bi p m . - _ - — l>p . * p - _ ŕpr r r f».ii. *»*r f rf p «r "r T Mik m* -f f — -iľ^ — jp "T* "r "T" p p j>—n ■ ]{i i* r P—j Si h_J_ff -™m^»^md-.U. La 1 ■ -™^*-SSS —ijh-- L ŕ 1 * . g - j>-f f * # -1-bi- ;p=L»-J-"■s;---í í--r—:s=-ŤC" p bp k g # p i . j L-rgOf p . — T ♦ í——4 gJ LLCŕ ntili Ej --| n" 4 im é j MľJftW é - é é j J —*-p¥FÍ-ti"—H •H"J j J J * JTl'l ^" ibji # ^ffr--^T .11. ifP^- -—1 -'?» ji JE rfftTfr -n- t-JrrJ^o! ffffr.jL^r'rr^rrr. -n- ,rďftfr, -i- rflf^ %J ff. .i E. & C. 6004. : ^ir^r^i^rŤtfFrriji^rfrfFfrijijji^iiji 'ĺ mři L l llrrT Oerffľ ^ • t-----------tf ——lt~ -=-=—íi --:—íl E. & C. 6004. 77 N* 7 Adagio eantabile yy ^ ip^r * i,* f i j. ^ r i r • >r^P i ľ" "r * i i o7V 1 'I y ■r1 •* í' r p -v ^p'ľ r r 33: «-# i éé=é 3T E. & C. 6004. N° 8 Allegro S'' .i-j n rj n i n n n n 11 j n rj n c, u Ui n^nnifijjiijiijpLininiuijiju1 ' í" cr^n^u ' Mťir"urUir Ľ;.i-Lfi| lj Li i' LJ^J-J-J ŕn^ífrjfft^TT-Hi 'exil i' r rjn in n n F3! i j r > j n iu, ľj u iu i n n n ^ i E. & C. 6004. 79 N° 9 Moderato Moaerazo _______ _ , _ eaaa 4 '•■ yjTiü^öTlÜ^ijTn^ jtüi rfTTi HT—Ti 4 wm tea ; rrfffrfffrfrffffiflUÉ ß. & C. 6004. E. & C. 6004. 82 83 Pour la íl" Clé d'octave et le Fa de fourčhe N° 12 Lent ires lie 11* r 1* r f f »----#--- » r r rr *P 0 --f— f=f= rr f 0 f f *Tr r r == = tT—f~f IP r f f | j: fffrf. f- ffr, 1 f TTT'i'tr f-m-- jj h fi frm 4 JJJJJ,Jd mm sis- mm 0 0 m f„ .ttf tis Í 5 » r P F » m 0 -1 i E. & C. 6004. 84 N°l3 Allegro moderato •"H—«?—i-- p PW= p P— =9= ^ 7 A p •— IM P ř=p^ P m "CZ^- 1 P P- r -pi p-#- F—1 P ' f v > I r ' * * UJ ^1 - P r-# p - -ti i 1 J * J 0-0- 3= »000 Uk rrrrrrrrr^ 000 y—m TT r—-3 fff 1 u0 0 0 é f 1 -(yi'b— 'LLU =i I m. Jt m. WW i* á££É láiá 0000 000 ýjtfi tor r P ř ff 0 m 1» p- 0 0 0 0 000 0 0 0 0 m -m 0 m 1 i 0 0 0 0 0 0 0 0 000 000 0-0- w WZJĚCJĚ. W~0 0-0 E. & C. 6004. 88 N° 16 Moderato pE So é 1 f i # • • Efri .b»tt v " v?-1 0' 1 5P J [XT 1 ■ T f # * Pf J Uu Uj 1 J P'pPhP is • » 0 1 feg .■ŕ p- A 4L p-^r í S3 f'jJ'jrr'jj iff E. & C. 6004. 89 Andante N° 17 ßK.'i I _ tr S-- /r n--B tr 1 * S :z m. " /--*/-J. J1 '-1 -?—< ^ i i-a 1 f"*-«E ^ / ^- -——0-—--1 J ■! *-0-m - 3 ti w --ě-tr s— tr * tr f f " J. 0 tr ^ /r .f »• 1 tr ' P., Y fr ff i* j nj.- =ň=F tr Ír ňJ. Ji J trh___ —rfß / tri- f-5—rŕ- f ŕ f tr^--_ -f 4M * ~-'/ J ^=4H -j— f J/ ■ d—' ttt i ß ■ trb___^^trb p\ ^ tr\> * tr řr __^ ____^ E. & C. 6004. E- & C. 6004. ft' 'ujíÍĹLrtľrr ííLrTfJŤ} ulr ^' cj_p m r , r r rJ^f LLLj i j - íl. -i__ --i ■ ~---~ 1 —j—--—c m - i* f f, , ffi # ž" ^ k m ' üm ri ff ff n ^ Le rhifí're 2 est pour Ic double eľf'ľl iiv L\ ť. E. & C. 6004. 07 í)8 f, ,rC£j JJI'JtfJJ^j * * *1P (p j u iJ . i. -i-1->^tm—:- I mW mW J v mW <• --f--^---r—-• • 0 p' * #u -— u J ' ff ^ vm\ J -P#-říp- rfi—#čP~#—í" •jH—p-pv /W, gm m \W Cf1 [r^ tg -p-i-řTi*— --#~Pl ^p ř—#-p- a* mW P mW mW ^ mW feiere rT r íttř ľ LU N° Sží> AU ear o ÜP sempře staccato tijj Uli uJj Ldr r—p~~ r=3ř -p— gw f 1 ŕW #■ iff ŕf=i A* A* AfS A* i * -pi -w-^— p r r w ■sna = a ■7 •T ■T so f-LLTL-g-Lr -m— — Aft -p- , pf |frrr -f-'- #-Mm -f-1 A* m-r-A* j* -m— ÔW m A) '.Jlff-fl 9-9 A 9 n+tti f pi p -í p- Ir «*- Lj u^^™ W f , 9- pt 0 i Hr— c p? ■m- W m f- m m m ■ 0» mm\ ---rľ 9-Í *■ i > rrrrftrr rri 4P-— — W fr -hfť •p— 9-- — w- -RH v-- — v- _m. - w— — p- -+-p-. 1--B*^P000000iM— pSSSSS — —i i ^ r r r r E. & C 8004 99 # 0- i HH-# i r ■> £ r I» „ 0 í tí p 0 & -0 i Si * \f p-f— 9' mm p ß-m-r±f-r-f-h r ^ ' P ŕ* ŕ ^ P5* ■k: 0. p m 0. j ß ■ P 11 i ľ11 7 'F rfj-ri _=_- = -i dbft 1 í g_V f f MS öl :- -i ľ_|ľ f r rrr, , - r p - ii . -0 rf-ß—f •- -r ■*-f-g- f f ±_# • i* ■0, P á -J* _3= í i -0—0 -*—0 E. & C. 0004. 100 N° 26 Allegretto 0-0*.-0*00 ■--pi- 1 '3 .i 0*00 .-00-t> pi 3s '3s ipi i f¥f fff 5 H3 $Mvfr- - f ■ p—rPf—r* iff—f* #1 m * 4 — --0 ""7T" >jlLf"" ---i f ^ it* Fff 4h --r-- _-1__ ■ ir a*1 1* lL 1* -4' -Jc-0— ff fff > P , m f fjrfi ft gf o r 4» #1 =^ m f^'fJ* if pi| f f gy, f L--r-- if. 7'7 LtJP* EJ: & O 8004, 102 Etude tirée de "SIEGFRIED" de Wagner, fíibliéavec ľautorisaiwn de la maisoii Schott, de Magence. E. & C. 6004. 10."? Resume des doigtes les plus difficiles Commencer lentement et reprendre plusieurs fois chaque trait. 0 r-* r rfr= •if fori ^ m. f — f 4^ p # #11 4nirä ErtJ Lr \-j—'— ^HPfi7f .fffľ ffiř J;fgg 5* SI M\ \ a. M ^ f. M -"ftp P '" "-r—m- f¥7f f?f> ]0 ä- d ä- É 0 ^ľ""^ L —t- ^-—. -~ ,— —- ------x ----- "Ŕ-1 *- p— p— p- • p— p—i *—m- V p— - r r r 'i 1 1 i = r * 3K 0 0 0 E. & C. 6004. 104 / i i i i i i i 11 rr ^ ~0~ ~9 ~m~ * 9 9 ^ 9 ^ 9 ^ 9 -i -65 * JE f , if ÉÉ —p— —f~1 - p - p • • Hl i -s im: m m \7m: ¥ r rfe ŕ> i OilifeĚpÉiÉl an E. & C. 6004. i o6 PRELUDES r r rttr r t: wa £ffffc£f* 2M 0 m 0 E. & C. 6004. 107 E- & C. 6004. I0y Du Cor anglais Le cor anglais est derive de l'ancienne taille de hautbois ou du piffaro, qui repondait a la haute-contre du hautbois. II fut cree au commencement du xvm' siecle, et nomme hautbois de chasse. C'est a un Italien : Joseph Ferlendis, que Ton attribue l'idee de le courber pour en faciliter le maniement; il ressemblait ainsi a un cor de chasse en usage en Angleterre, ce qui lui valut l'appellation de cor anglais. Le cor anglais actuel est droit. II est en fa, et sonne une quinte plus bas que le hautbois, c'est-a-dire qu'il est a ce dernier ce que l'alto est au violon. Son doigte est semblable a celui du hautbois, et, grace a un recent systeme de rapprochement des cles (i), (Jont nous donnons la photographie ci-contre), les doigts ont le merae ecartement que sur le hautbois, ce qui enleve toute la difficulte que cet instrument pouvait presenter anterieurement. Le doigte est le meme que celui du hautbois, saut pour le st-fy aigu i ■ - en ajoutant au doigte du hautbois le medius droit. On obtient un do medium pas auparavant. II est necessaire de mettre un cordon pour soutenir le cor anglais. Sans cette precaution, le poids de l'instrument fatigue le pouce de la main droite. (i) J'ai fait executer ce systeme de rapprochement des cles par la maison Thibouville-Cabart, a Ezy (Eure). qui est moins sourd avec le medius droit, et pour le do 3 aigu = avec le doigte de do grave et le demi-trou. Ce systeme de rapprochement des cles a permis de mettre les trous a leur place veritable, ce qui donne aux notes aigues une facilite d'emission qu'elles ne possedaieni E. & C. 6004. dix-huit etudes pour Hautbois et Cor anglais Andante 54= J HAUTBOIS COR ANGLAIS "i" - IJ rtxr-J I p r- cr H --- o * » to J"^ [J m "CT -J * ^^^^^^ i SB mm » • * # ^ 0 * 0 • 9 * é lg i ijj,i it: 5 -- r r - r-i '*y_—__———'— — — *— --s)--—— --ta**- '1 ' 1 : r -T Lr r Mí: id -«!—:-- E. & C. 6004. f*5 tr 0 IP - m iHnigi =3 ^-0- ^ r fr~j 0 #—: -_--- ^4 - —^ tr 0 m m ,--f- —^—v— 0—1 f— u 1 LJ -*\ * f m f f r J j ft)1 . J ^ J J- rll/l|j ^ - — y---"--1- 3=£ 3 7'«//, rail E. & C. 6004. -iv- Moderato 76= J ~~w rail VP If j r J k r7b7s (9- —i-i—i— rail. ' 7 A ij» Jl 7 li J J > h my l ere sc. *J 0 m f 1"— ±^ w - ~T~*— 1 p& -^0—i-1 -i— Ift? *■ 7 J^ A • * 4 7 I1 l£/L -f—1— 1 pcJ jJl y mm i i-, P r f Ctf r ■ ' — A mf ----m •» tr r r | ilJ *P j i ff~* f— . 3 9-V-*-?-*-*-*-i- _-,-^ r rJ r—r—PT t. .1 rj* ' 44^--«- -#r— ■"it p i 1 • » M Frirrim>7r i -ft *r 1-F^= \. r r P J>n: 1 r-rifl J j w- BP'' 1-I^LjLJ—p— LIN—Hi-0 -:-H- rail. ' 7 —i~T— L j j js ^—' Tempo*™™ • , dim. 33: Shr--70 E: & C. 6004. 114 -v- Moderat u 152 = J cantabile 3 Ü I. A A jA—A Ä=—m- -a—-A- A m -A-A- ps A-* '» A A A A -A-A- A A -W-A-"A A * = If r ľ=J a A A A -W-A-f- 'r r ŕ f i t r - r rulj —0-t'-Ä- ' t r r 1 .. p r * pi f f f f f i r f f f f r i Yľ r ĺlLt= LlU u1--f-ttP-2- ^— —'-—i-1- p ft f-s- f ttr—s- r t r r=^ ■ r r r r 1 r "r r r 1 ř~r~i > rftr ľ s^=ť --■—i— 1» f Br , ■f—t ■ 0 1 \~w-i-z-- -d--*- f ítr—s- rn f ^ tt r r r 1 n r r 1 r t r M E. & C. 6004. H7 5 ♦-0-1-0 P -r—r- tr a Tempo 3 Be fjpii 0^ ft* l>« LJ f I \ i fA>0~2. f m si »--d^Jty f | k 1 ^ ^^^^^ i ^-Ptf7ltr f to". < --i—i—" .0 1 -1- Uglr-rJ -1 suivez -- m-- A A =7 7 r-r E- & C. 6004. 118 -vii- Andante 3t 1 .3 ™ \&i> r r r_r=f 3S0 •~mr^--e— -fö-?—1-J—U 1 r r 7 pp ---J i tf f ff> i f «, pPf f 0 1 0 4 Ii irr5 F h., ^f «I 17 F # 'bJ J ' ^—- » r f>;; r r 1 •0^~ -9 —«r^-i-— w LlilL Tt",--■ - r rr r— 1 r ■ 7 «*■ ~ —.—j—u- ^- 3 »..9 w »-----m— p-— l ^Tf" üjii1 fT^i-1 ---M--i- --"-mh- t------# '- :5f-^- :==fi:- E. & C. 6004. im «7 ( ^5 ^5 tí 000—» 0 p? —F #—c—0 0 m0 2 m PtS= i « J J vy " . é-éM*«~— J 4 ' 1 ^ ff _V ^___ " ^ J f»" r r r r i 1 E. & C- 8004. 22 E. & C. 6004. B. & C- 800*. 124 -x- Allegretto 88 = J fL^t r*—s- -^-■=- • IS -1 r- p r p 1 £ r r r r i 4 f#f=Ť f =q —í .....j—j—■ —"JJ J-»Vr »—i— p- •—i t i m 9 1 m. & C. 6004. 127 E. & C. 6004. É 3—-i au i i ■=8 ^3 ti J y r P-j j* P=5 2JĽ *? ^ ■ • r -#-r ÍFF \M Jj) ='^=: r —xCp7ř~- ~# p p p ■0- -i-- -1-1--:-- e 0 é ■ A -0-1 m # p dimi menio pp EU m B. & C. 6004. 131 -xiv- Andante cantabile r r r p: > > if r i + hf£fm m--—- irr1' .i..... [ff #-r- m *5 53 132 -xv- Presto 184 =J. feg ^ r^'jr i ÉŠUFA nr r•?r feg r1_ rl 0 P 0 mm SS es reit PS Up m \0 * i ĚI m m =^^-H"" "T" ---*3«j-•=- -fc-1--_-1-- *k m &——i P=»f( #4»- m m --J—#f-=7- Éf= \ B. & C. 6004. 134 vo \>0 4. |» F 4. P 1 fer Ti/1 9 0 9 0 W J J J J J J ll 90--■-L SEE—=E f-5-> p ^ „ 0 JLÚ'l hm «r *r 'It* f U l=*=T=\ p *. 0 ttp pif-- p »*■ p ftp -f-1. p— 2—L_ •t « r] , p , : i—L— - 7 -é m) 1 i 1 KS—*hS--1- i-' 1 J. Jv 7 *- í P 4. P P 4. P ES p=^ iy -lej aj P 4, P P 1»- fat P-7- r *ŕŕŕ 7 * 7 p p PftP ^3 E. & C. 6004. E. & C 8004. 138 -xvii Confuoco -0. P tr r r r p m-*-=-xr- 1S í sb 1» f 5 5 3 ^-0 ýtt k r r _ ř rrrr rrŕr'j 0—0—0 * á * TO B. & C, 6004. -xviii- Menuet l1.' HAUTBOJS, 2e HAUTBOIS- COR ANGLAIS' m ruff «7 p I he #—* p •? p v • p •? pi m m 5 m. w B p—p- piha W w Us 1>T ji7 J)7 s? ftL, P-P rit. *—m- SEE sitivez ±zÉ=± *—w smvei Me 7 ^ 7 M f f f Sfe ť. fee Tempo it ttff V ft 7 m 53ř 2 3g 8r ~> i i "f ff > j $0% E. & C. 6004. ill Si #—1»- » 0 jus i SI * 4. 0 •ft ft—p* snivez —0_ sat± •—0 l Mt it f r s w i 0 *1 0 *1 0 *1 |J h. h*. ) 'r~si—Vr~1— TO ft 1-- mpo i—1—, 1 7 ✓ 7 A J Jh JSJ dim \*i \*r -|—Vr" mit*. / 7 m 17 A — :V 0 0 1 mmUm, 4-7---M—-U— -ft--4—-dim 1 J ■cyi- —— v V A > *. ■ *. j-- 1—i- --p 7 1-- J/7 JH J'7 d M 1 1 M -—' m r »1- P 1 i"i 1' jVous conseillons d'etudier, a la suite de cette melhode, les sonates de HAENDEL, dont nous donnons ei-apr'es, en. exemple, an. Trio are? la hasse transerite pour Cor anglais. e. & c. 6004. U'2 SONATE EN TRIO G. F. HAĚNDEL le.r HAUTB01S 2! HAUTBOIS COR ANGLAIS S Adagio BÖ ■ß-r HE 9£ P» »P 3ŠĚ m p í uď" Lff 3=£ 3^ #—# E. & C. 6004. E. & C. 6004. 144 E. & C. 6004. 14í ---\-c-- rrrprrr i'i r#ŕ== 0 "--' ) *? - • é—— i A 7 A / J -l 1 I * 7 1 -_--4J 0^-0 í m jY[L i i i ■ i. y s f P m tr 1 VirWp*? Ä^.-Lsi-M—a- IM m-é—v rn L a. ■> 4. j I j í4t--i-b- fř»—0-0—0-J > J +f»—-m -0— m -0—1 p-* Jj» ^pj} j £ , 1 ■, :— v v *-á—7 W J * v v- \É-1—7_ i *7 # • A 7 1 i «7 w -1—h mm —1—í- J ' ■é-.-*—é 5— í** V5---L -_-J. r -B_/_ • m? mfF 0 -e-*- Clľ LlT Ľíľ CX-i gm ffl" p_0. m -0- f E. & C. C0O4. 14« 0-0-0- tľ 0 0 m 0 f-f f 0 f 0-0 0> m m gm 0—0- #—0- 0 0 0 0 í * 'ÉÉÉĚÉÉI f 5^ 5 i tt J. 1=^ i 1 J. J=y si felOjr cc p 0 0 0. r MjjJ- *-i 1 v j t? j- J- j. i-: m ÉEEÉ 1 f J. i -ŕ i > i .. í v f £h--fh0 0Ť^—t~~T~ J. A 7 fj -*»- * _-a-1'—(P-1 ^ —== >-to Phajp 00[fi j -Jr -TÍH p 1 >• rv.r *'—i — W UjT^j 1 4 7 —i—i—--1—r~ -UľUJ Li r"j —-- —UEfJ 1—t^f - -fa-j--* ' 0' U- . 0- 1 o •-————y* »f^~——— tr,—^ "f-F" m m<. ""p -L-k f1" í r_ H *—0 — ■ ■ —t ^-0—ft- to « r tr t tr 9 Ř 5 • 5^- i--— Mt £=3 f --^ • __J--- a1 « - : z! j—j -j. '—0- S, ..v, . S- & C. 6004. 147 Affettuoso I-f—"T i»— (3:— -0-- *'ß 0 2. 0 m •~ß ŕ I ©—-- •v • 9 0Y0 ß^~ r 0 0 p^i -I——U— P ^ r Cr r ~f—i—f— m r [ľ r P 1 J^J. 1 -J— 1-J— i J—J—i—i ě I±_-J_, U5U- 0 0 0 41 |[?# 3^ Ě 3E3E /// y^j? J. i i SP m jr -• — v ///; d 0 d 0 mm i tr c? r 0 0 0- E é 4—I_t «-# J] J, 5 33 _é f 0» 0 0-0 W3 f jľ nturd. ntctrd. -q--0- d 0 a JS. & C. 6004. 148 Alle b ^ hli r iSs^ -f—i—f 1 \ 'rrrrrTfi ---š i i-L m 11? 7 r ^ J J- mm f-rt i § J J«J J 5^5 E. & C. 6004. E. & C- 0004 150 151 ŕ? -#-^~ ITT] n ' ém. ém & lý J J J -1 j ^ j -J—J— ľ V P-p ■-J-- i ' -Jek— ■fiJTťi iní H r —JéFFf i _ 0 m 0 m d v * * P • F ■ p*-« — J. . J— 1-J7 J^ J — p ŕ~iíF— —'/ J "-^ -, ,. . JtJľl== t* - ' n , > r—f- tľ,_, m . j» tr —:-'7rfľ / ~ - » / 0 h -■-•^q-l • ■- „ 1 —J—-z-é-—t >--- 1* lL / m. 4 .: . J m—' K- & C. 6004