PLUS-QUE-PARFAIT FORMATION: auxiliaire être ou avoir à l’imparfait + le participe passé auxiliaire Avoir + Participe passé j'avais travaillé nous avions travaillé tu avais travaillé vous aviez travaillé il, elle, on avait travaillé ils , elles avaient travaillé auxiliaire Être + Participe passé j'étais parti(e) nous étions parti(e)s tu étais parti(e) vous étiez parti(e)s il, on était parti ; elle était partie ils étaient partis elles étaient parties EMPLOI 1. Il exprime l’antériorité d’un fait par rapport à un autre fait passé (exprimé au passé composé, au passé simple ou à l’imparfait). Quand je suis arrivé à la maison, elle était déjà partie. J’ai vu le film dont mon amie m’avait parlé. 2. Le plus-que-parfait sert aussi à exprimer l’irréalité d’un fait avec la conjonction si. Si tu étais restée chez nous, tu aurais pu les voir. IMPARFAIT/PASSÉ COMPOSÉ/PLUS-QUE-PARFAIT Exercices 1. Lisez ce dialogue et soulignez les verbes qui ne sont pas conjugués au présent La jambe cassée Laurent: Salut ! Sophie: Salut ! Laurent: Ça va ? Sophie: Non, j’ai la jambe cassée, je suis tombée ce matin !! Laurent: Qu’est-ce qui t’est arrivé ? Sophie: Ben, je faisais du roller dans la rue, il avait plu le jour d’avant, donc les trottoirs étaient mouillés et il y avait beaucoup d’eau partout et tout à coup, j’ai glissé, je suis tombée et je me suis cassé la jambe. Alors après je suis allée à l’hôpital et les docteurs m’ont mis un plâtre. Le matin, je m’étais dit : aujourd’hui, c’est dangereux de faire du roller, et ma mère m’avait prévenue de ne pas sortir, mais je voulais faire du sport ! Laurent: Moi, je ne suis pas sorti ce matin, ma mère m’avait dit hier que je devais l’aider au magasin ! 2. Lisez le récit et et soulignez les verbes qui ne sont pas conjugués au présent Sens du devoir C’était un dimanche d’été, au bord du lac. Il y a avait beaucoup de monde. Des gens pique-niquaient. Des enfants jouaient au ballon. Une jeune fille lisait. Un homme dormait. Un petit garçon jouait avec son chien. Il envoyait un morceau de bois dans l’eau. Le chien ramenait le bout de bois. Le garçon le relançait dans l’eau. À un certain moment, le chien n’est plus revenu. Il restait au milieu du lac, il semblait en difficulté. Le petit garçon l’appelait. Le chien n’avançait pas. On voyait que le chien était épuisé et qu’il était en train de se noyer, mais on ne comprenait pas pourquoi. Tout le monde s’est mis à regarder la scène. La jeune fille a laissé son livre et s’est mise debout. Les enfant ont arrêté de jouer. Soudain, un cycliste est arrivé. Il a vu la situation. Il a posé son vélo par terre. Il a enlevé sa montre et ses chaussettes. Il a plongé. Il s’est approché du chien. Il a vu que le chien était retenu par la branche d’un arbre qui flottait sur l’eau. Il a cassé la branche. Le chien est revenu sur le rivage avec un gros morceau de branche dans la bouche. Il est allé l’apporter à son maître. On a compris alors qu’il s’était trompé et qu’il avait confondu le bâton de son maître avec une branche qui flottait dans l’eau, mais qui appartenait à un gros arbre. Il a failli se noyer, par sens du devoir. http://insuf-fle.hautetfort.com/archive/2010/07/31/le-recit-au-passe-alternance-imparfait-passe-com pose-plus-qu.html